Les secrets d’élaboration du champagne rosé

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Ah le champagne rosé, cette douce saveur sucrée ! Depuis quelques années, il a le vent en poupe. Plutôt associé à l’été et au soleil, le champagne rosé accompagne aussi très bien l’apéritif. Alors, on l’aime, on le savoure, mais est-ce que l’on sait comment il est élaboré ? Rosé d’assemblage, rosé de saignée… Qu’est-ce que c’est exactement ?

Le rosé d’assemblage

Tout est dans le nom : rosé d’assemblage. Mis au point par Madame Clicquot en 1818, cela consiste à assembler un vin blanc à un vin rouge.

Le vigneron doit déjà produire un vin blanc à partir de raisins blancs ou noirs (eh oui, on peut obtenir un vin blanc à partir de raisins noirs ! Il suffit que le jus soit pressé très rapidement). En parallèle, il met également au point un vin rouge, de qualité, à partir de pinot noir ou de meunier. Ensuite, 5 à 20% de ce vin rouge est ajouté au vin blanc. Plus le pourcentage de vin rouge est important, plus le rosé est puissant.

Le rosé de saignée (ou de macération)

Méthode moins courante, elle nécessite une technicité plus pointue avec des délais de réaction très courts.

Pour élaborer un champagne rosé de saignée, il faut laisser macérer pendant quelques heures les moûts (jus de raisin non fermentés, obtenus par foulage ou par pressurage) avec la peau des raisins. Les peaux transmettent alors leur couleur et leurs arômes au jus. Plus l’infusion est longue, plus le vin est charpenté. Après macération, la cuvée est saignée. Cela signifie que le contenu est vidé pour séparer les moûts des peaux.

Le rosé d’assemblage est souvent plus sucré et plus gourmand, tandis que le rosé de saignée se rapproche plus de certains vins rouges.

Et vous, lequel préférez-vous ?

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